Communes

Basse-Pointe

La commune de Basse Pointe vous invite à découvrir les mille facettes de la terre de naissance de l’incomparable homme de culture, Aimé CESAIRE, fierté de tous les Martiniquais. Basse-Pointe recèle de nombreux sites constituant des atouts historiques et culturels qui gagnent à être connus. C’est un havre de verdure présentant une palette de curiosités dont des habitations toutes différentes les unes des autres et qui témoignent à leur façon d’un certain passé : Pécoul, Eyma, Gradis, Moulin Létang, Hackaert et Chalvet. Elles sont autant de repères pour une terre de mémoire.

Basse-Pointe est havre d’accueil de nombreux immigrants venus de l’Inde après l’abolition de l’esclavage de 1848. Ils contribuèrent à la poursuite de la production sucrière et à l’enrichissement du patrimoine culturel martiniquais, fruit d’un brassage fertile d’influences de plusieurs continents. Ainsi, les traditions culinaires apportées par ces immigrants constituent une des fiertés de nos restaurants locaux qui proposent aux visiteurs du « Grand- Nord » le fameux « Colombo » ce délicieux plat épicé à base de curry…
Avec son rivage baigné par « la grande lèche » de l’Océan Atlantique, Basse-Pointe est un site réputé pour la pratique du surf. D’intrépides adeptes se jouent des vagues impressionnantes qui dans une furie inlassable se lancent à l’assaut des falaises.
Laissez-vous séduire par ce coin si charmant du Nord Atlantique. A n’en pas douter, vous en garderez un souvenir ineffaçable.

Une terre riche en histoire…

Lorsque Christophe Colomb débarque dans l’île en 1493, Basse-Pointe, comme les régions avoisinantes, était peuplée par les Indiens Caraïbes venus de l’Amérique du Sud. La fertilité et la légèreté du sol, son aisance à être manié, l’excellente exposition au vent et à la pluie n’échappèrent pas aux colons qui en 1658 repoussèrent les derniers caraïbes vers l’île de la Dominique pour faire de cette région une riche zone agricole. Aujourd’hui quelques grandes habitations témoignent encore de la prospérité passée. Pécoul, Gradis, Chalvet et Leyritz offrent de remarquables exemples de l’architecture coloniale au fil des siècles, souvent dans un splendide environnement végétal et floral.
Le développement du village est assuré par les autorités militaires et surtout religieuses. Les registres de l’église catholique font état de la fondation de la paroisse vers 1680.
L’église est alors dédiée à Saint Jean-Baptiste à partir de 1684.
Située au Nord de la Martinique entre Lorrain, Ajoupa Bouillon et Macouba, Basse-Pointe est dominée par la Montagne Pelée et s’étend en pente légère vers la Mer Atlantique aux vagues rugissantes. Vers 1830 et 1850, la vie économique se traduit par le développement d’activités commerciales et l’expansion de l’embarcadère public du Bourg qui servait de lieu de transit des produits de la canne à sucre issus des habitations Beauséjour, de Préville, de Pécoul et Gradis. Entre 1858 et 1885 les effets de l’abolition de l’esclavage provoquent l’immigration hindoue. La plupart sont de cultures Tamoul et les Temples Gradis et Moulin l’Etang témoignent des survivances de leur culte. Entre 1948 et 1951 la vie sociale est houleuse.
Basse-Pointe devient un point névralgique des luttes ouvrières en Martinique. La commune comme toute la Martinique sera secouée par l’affaire des 16 : un responsable d’usine trouve la mort, 16 militants syndicaux seront jugés à Bordeaux. Notons par ailleurs que Basse- Pointe a donné naissance à deux hommes célèbres : Hippolyte MORESTIN, grand chirurgien esthétique et Aimé CESAIRE, poète écrivain et homme politique.

Office du tourisme 
rue du colibri – Tapis Vert 
Tél : 05 96 78 99 01 – Fax : 05 96 78 96 29

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